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vendredi, 28 juin 2019

"Ensemble, Ecrivons Brest"

Assurément, ce n'est pas un titre de liste, encore moins un slogan de campagne mais bien le démarrage d'une démarche commune, en co-construction et en co-gestion.

Hier soir, au Vauban, lieu mythique des soirées brestoises, je recevais toutes celles et tous ceux qui, depuis le mois de Janvier, m'ont adressé des messages de soutiens, d'encouragements. Des mots spontanés pour la plupart. Nous étions un peu plus de 180. Sans annonce presse, sans annonce réseaux sociaux.

Il était important de se réunir dans la diversité de nos parcours : cette diversité nous nourrit, nous renforce.

Il y avait des politiques, adhérents de partis qui structurent la majorité municipale actuelle, il y avait des sympathisants desdits partis. Et puis il y avait tous ceux qui ont manifesté, spontanément, leur envie de Brest en m’adressant un message : en effet, hier soir, si cette soirée s'est déroulée, c’est qu’il était temps que nous nous rencontrions. Vous avez été nombreux, depuis le mois de janvier, à m’encourager, à me solliciter. Le temps était venu d’échanger.

L’échange, le travail, la transversalité, la fédération des énergies, l’union des forces : voilà ce que j’ai voulu porter comme message.

La soirée d’hier constituait une nouvelle étape et un point de départ. Une nouvelle étape car, et ce n’est vraiment un secret pour personne, je souhaite être candidat pour porter un projet rassembleur pour Brest et sa métropole. Mais elle constituait un point de départ car je ne serai pas un candidat autoproclamé !

Cette candidature n’aura de sens que dans le cadre d’une fédération, d’un rassemblement large sans hégémonie de quiconque et dans le respect de tous. Un homme, ou une femme, seul, ne vaut rien. Seule une équipe, peut porter un nouvel élan et je me place résolument dans cette ligne-là.

Pourquoi alors cette démarche ?

D’abord parce que s’il y a une volonté qui ne m’a jamais quitté, c’est celle de m’investir pour la pointe bretonne, pour le Finistère et pour notre métropole. Je l’ai fait au Relecq-Kerhuon, je souhaite aujourd’hui le faire encore plus que par ma vice-présidence à Brest.

Notre territoire, ses habitants, ses associations, ses entreprises, son énergie, son patrimoine, sa culture, ses valeurs, son histoire, son avenir. Voilà pour qui et pourquoi je m’engage.

Ensuite, si je souhaite être un candidat de rassemblement, c’est parce que je crois à l’action publique. Je crois que malgré tout ce que l’on entend, ce que l’on peut lire, nous pouvons agir pour le quotidien de nos concitoyennes et concitoyens.

Les marges de manœuvre, elles existent, pour peu que nous ayons collectivement la volonté de nous en emparer !

Enfin, si je m’engage, c’est pour dessiner le Brest de demain, en portant haut les valeurs qui ont fait de moi l’homme que je suis.

Alors que nous aurions pu craindre qu’avec les mutations de l’économie portuaire et le désengagement de la marine, la Cité du Ponant perde pied, notre action a permis d’ancrer Brest dans les métropoles qui comptent aux niveaux français et européen.

Brest a changé. Brest s’est transformée. Je suis sûr que comme moi, vous êtes fier de ce qu’elle est devenue.

Ce que font François Cuillandre et son équipe doit être salué. Ce qui a été fait dans les quartiers de l’Europe, ce qui a été fait à Saint Martin et aux Capucins ; ce qui est en cours à Recouvrance et à Bellevue doit être poursuivi, amplifié et généralisé. Nous devons donner à nos concitoyens quels que soient leur âge et leur situation, le plaisir de vivre dans la Cité du Ponant : à travers l’éducation, la culture, les arts, l’environnement, le cadre de vie. Tout cela participe à une sérénité du quotidien à laquelle je suis très attaché.

Et parce que la question de l'environnement, justement, offrira demain des alternatives nécessaires à une ville plus respectueuse de son environnement, je peux l'écrire par conviction, et contrairement à certains, cette conviction n’est pas nouvelle : la qualité de vie à la brestoise ne peut être qu’écologique.

A ce titre, je ne peux qu’adhérer à ce qui a été exprimé par nos concitoyens lors des élections européennes : sans ambiguïté, plus que jamais, nous avons besoin d’écologie, et l’écologie sera au cœur de ce que nous construirons.

L’urgence climatique concrète, par exemple, c’est une augmentation du niveau de la Rade de Brest de 20 cm depuis 1970 avec une accélération depuis 1950 : il y a plus qu'urgence, donc, à la défendre, à la protéger. Et cela au plus proche de chez nous.

Mais l’écologie que nous souhaitons doit impérativement être associée à une autre valeur que j’ai fait mienne depuis longtemps : la solidarité.

L’une ne peut pas aller sans l’autre. S’il y a une urgence écologique, il y a aussi une urgence sociale.

En France, beaucoup ont oublié le sens du mot solidarité. Et depuis deux ans, la situation s’est aggravée. Nous avons au gouvernement et au parlement, des élus qui ne défendent qu’une partie de la population : la plus aisée. On le voit chaque jour. Et localement nous constatons qui souhaitent marcher dans ces pas.

Face à cela, Brest doit être et rester une ville solidaire, une ville populaire, une ville qui prend soin de tout ses habitants, surtout les plus démunis. Etre une ville encore plus inclusive. 

L’écologie, la solidarité, c’est ce qui fonde, de mon point de vue, le bien-vivre. Si les derniers mandats ont été ceux des grandes réalisations d’ambition métropolitaine, l’Arena, les Capucins, la marina du Château, la 1ère ligne de tramway… il me semble que la question de la qualité de vie, du cadre de vie, doit guider notre action pour les prochaines années. Et je le reconnais volontiers, certaines choses doivent être améliorées : l'on peut toujours progresser et s'améliorer! Tout le temps, partout. La vie dans les quartiers, la tranquillité urbaine, la végétation de l'espace public et bien d'autres choses encore!

Voyez, chers lecteurs, il y a beaucoup à faire, beaucoup à dire et beaucoup à écrire. C'est ce que nous avons proposé hier soir : qu'ensemble nous écrivions Brest. Alors pourquoi pas vous? Pourquoi pas nous rejoindre avec toutes celles et tous ceux qui ont déjà franchi le pas, venez renforcer les quelques 180 personnes qui sont venues hier soir donner une opinion, un avis et se mettre en ordre pour travailler. Déjà vous pouvez, si vous le souhaitez, laisser vos coordonnées ou votre message sur cette adresse mail : ecrivonsbrestensemble@gmail.com

La porte est grande ouverte, pour peu que nous partagions ces mêmes valeurs. Ce sera avec plaisir que je pourrai vous rencontrer!

Merci aux partenaires politiques,

Merci particulier à Mireille Cann, Louisa Bouraya, Herwann Asseh, Julien Masson, Nathalie Sarrabezolles, Forough Salami, Christophe Le Gall.

Merci à toutes ces têtes connues et celles que j'ai découvertes.

Merci à toute l'équipe qui m'accompagne et qui œuvre pour la réussite de cette dynamique. Ils se reconnaîtront.

A bientôt, à très vite!

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Merci à Jean-Christophe Ken pour les photos!

 

11:06 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (3) | |  Imprimer |  Facebook | | | |